** Le Renault F1 Team a bouclé un total de 7 tours aujourd’hui à Spa-Francorchamps. Voici comment s’est passée la journée **
10 choses à faire lorsqu’il pleut à Spa :
1. Des tours d’installation. Giancarlo a effectué un tour d’installation ce matin afin de vérifier que sa voiture fonctionnait correctement avant d’effectuer son seul run de la journée. Retardé par un problème de système d’huile pendant la première séance, Fernando a effectué son tour d’installation dans la seconde. « Aucun problème avec la voiture. Mais les conditions sont impossibles : on ne peut pas dépasser 150km/h. », a-t-il confié.
2. Chercher son imperméable. « Ca arrive à chaque fois. », sourit Pat Symonds, directeur exécutif de l’ingénierie, « Il commence à pleuvoir et vous pouvez jurer que l’imperméable que vous avez laissé dans le camion la dernière fois a disparu. »
3. Changer le set-up… au cas où. La piste est peut-être trop détrempée pour accueillir une course de off-shores, mais il vous faut être prêt au cas où les conditions s’améliorent. Lorsque la pluie a commencé à tomber avant la deuxième séance, les deux ailerons arrière ont été remplacés par la version appui maximal, et les ailerons avant ont été braqués. Juste au cas où…
4. Penser à ce que vous auriez pu faire. Alors qu’ils attendaient dans le garage pendant la deuxième séance, Giancarlo et Fernando se demandaient ce qu’ils auraient pu faire de cet après-midi pluvieux. « Je serais certainement resté sur le canapé, à la maison, à jouer avec les enfants. », explique l’Italien. « J’aurais certainement fait du sport avec des amis, tennis ou football… en intérieur. »
5. Parler du temps. L’averse d’aujourd’hui était-elle l’une des pires que la F1 ait connue à Spa ? “Je pense.”, admet Denis Chevrierm « Je suis venu ici pendant 20 ans et je n’ai jamais vu des conditions comme celles-là… »
6. Faire le débriefing de la première séance. Giancarlo a réalisé trois tours lancés pendant la première séance au moment où la piste humide permettait d’utiliser des pneumatiques pour sol sec. Comment s’est comportée la R25 ? « Difficile à dire, mais l’équilibre semblait OK. Nous n’avons pas assez roulé pour pouvoir dire quoi que ce soit d’autre… »
7. Changer ses plans. L’équipe n’aura pas à choisir ses pneumatiques avant midi demain, à la fin de la quatrième séance d’essais libres. Il faudra alors effectuer deux jours de roulage en un. « Nous allons tenter de condenser les deux programmes autant que possible. », explique Pat Symonds, « Mais il faudra faire des compromis. Nous ne pourrons pas faire tout le travail prévu. Il nous faut des réponses sur l’usure des pneumatiques afin de faire notre choix, mais les pilotes doivent également travailler sur les réglages afin d’obtenir un bon équilibre. Difficile… »
8. Parler d’Eau Rouge. Le débat fait rage chaque année : pourrons-nous prendre Eau Rouge à fond ? En 2004, c’était le cas mais qu’en sera-t-il cette année avec les appuis réduits ? La réponse : pas tout à fait à fond en essais, mais cela pourrait être le cas en qualifications et en course… sur le sec. « Je pense que nous pourrons passer sans lever le pied. », sourit Fisico.
9. Compter les parapluies dans le motor-home : « Le Renault F1 Team a apporté environ 100 parapluies au Grand Prix de Belgique, anticipant les conditions climatiques habituelles… Tous les modèles larges, type golf, ont déjà disparu, mais il reste 50 petits modèles. Les stocks diminuent rapidement.
10. Etudier les prévisions pour demain. Bien sûr, après une journée passée à scruter le ciel, la question est De savoir ce qui se passera demain. « Je ne pense pas que les conditions vont s’arranger. », confie Pat Symonds, « Je m’attends à un départ dans le brouillard et humide demain : le départ des essais libres pourrait alors être différé car les hélicoptères ne pourraient pas décoller. Ensuite, les chances de pluie sont élevées pour le reste de la journée. » Le week-end promet d’être épicé pour les équipes, les pilotes… et les spectateurs !
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