Vous avez remporté le Grand Prix de France. Soulagé ?
Oui, vraiment. Nous voulions vraiment remporter cette course : une victoire était importante à plus d’un titre et nous avons travaillé très fort pour y parvenir. La voiture bénéficiait de nouvelles pièces, testées à Jerez la semaine dernière, et nous savions qu’elle serait à son aise sur le tracé de Magny-Cours. Je dois dire que nous n’avons connu aucun problème technique de tout le week-end. La fiabilité a été au rendez-vous et, côté performances, la voiture s’est montrée dans le coup dès que nous l’avons posée sur la piste.
La course a-t-elle été facile ? Vous avez semblé un peu esseulé !
J’ai pris un bon départ, puis j’ai décidé d’être prudent dans le premier tour. En effet, il s’agissait de notre premier roulage de la journée et je voulais m’assurer que les conditions de piste étaient OK. Lorsque j’ai constaté que la voiture se comportait comme la veille, alors j’ai vraiment attaqué. La Toyota de Trulli et la Ferrari de Schumacher ont disparu dans mes rétroviseurs. Au moment de m’arrêter pour la première fois, je disposais d’une avance confortable et j’ai pu contrôler la course. C’est vrai, j’ai été un peu seul, mais il fallait dépasser bon nombre de retardataires. Cela m’a aidé à rester concentré.
Aucune alerte ?
Non. Si ce n’est que les 10 derniers tours m’ont paru très, très longs !
Vous avez été soutenu tout le week-end par un public fantastique…
C’est vrai. Les tribunes étaient presque complètement jaunes et bleues. Comme à Barcelone. Voir ces casquettes et ces drapeaux m’a procuré un surcroit de motivation. Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont apporté leur support ce week-end. Nous avons gagné ensemble.
Silverstone, c’est dans une semaine. Quelles seront vos ambitions ?
Silverstone est une piste sur laquelle nous ne sommes jamais vraiment compétitifs. C’est pour cela qu’il était important de gagner à Magny-Cours. Nous ferons de notre mieux, mais l’objectif sera avant tout de monter sur le podium.