¤ Fernando, quels éclairages vous ont apportés les premières courses sur la saison à venir ?
Je suis plus en confiance. Après ces premières courses, nous savons que la voiture est compétitive, elle a déjà gagné deux courses et j’ai donc la conviction que nous pourrons être performants pour chacune des seize étapes à venir. C’est un sentiment difficile à exprimer mais en voyant ce dont la voiture a déjà été capable, je n’ai aucun doute sur le fait que nous puissions une nouvelle fois remporter le championnat. Je suis très optimiste.
¤ Avez-vous hâte d’être à Melbourne ?
Absolument ! Melbourne fait partie de ces GP où l’ambiance est exceptionnelle. Je pense que cela vient des gens et de leur culture, ce Grand Prix est très particulier. C’est loin de chez nous mais nous sommes toujours très contents d’aller à Melbourne et de ressentir la passion de tout un pays pour la Formule 1. Ce sera cette année encore un fantastique week end, j’en suis certain.
¤ Le circuit Albert Park empreinte des routes utilisées tous les jours par les habitants de Melbourne. Que cela change-t-il pour vous ?
Cela ne change pas grand-chose. Comme c’est un circuit urbain, il y a du marquage au sol, qui, en cas de pluie, nous oblige à être très prudents car ces zones deviennent très glissantes. C’est aussi assez bosselé et la gomme met un certain temps à se déposer pendant le week end. Tout cela fait que c’est un Grand Prix assez difficile.
¤ Pensez-vous que la R26 sera bien adaptée à ce tracé ?
Oui, je pense. Ces dernières années, le freinage et la motricité ont été les points forts des Renault et c’est exactement ce qu’il faut ici, à Melbourne. On arrive sur des chicanes lentes en sixième ou septième vitesse, il faut freiner fort pour ressortir du virage en seconde. Nous savons que la voiture a les caractéristiques qu’il faut pour faire cela. Nous avons été très rapides l’année dernière et ce sera certainement encore le cas en 2006.