Le champion du monde en titre remporte l’une de ses plus belles victoires devant son public.
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¤ Vous remportez le Grand Prix d’Espagne et êtes félicité par le Roi sur le podium. Quelle journée !
C’est vrai. Rien ne peut remplacer ça ! Je vis tellement de moments inoubliables en F1 depuis quelques mois… Après le Brésil 2005, course à l’issue de laquelle j’ai remporté le titre mondial, ce Grand Prix restera gravé dans ma mémoire. Alors qu’il y avait beaucoup de pression à Sao Paulo l’année dernière et qu’il fallait faire des calculs pour remporter le titre, aujourd’hui je ne pensais qu’au plaisir de remporter la course.
¤ Comment s’est passée cette course pour vous ?
Giancarlo a pris un meilleur départ que moi et j’ai eu de la chance de défendre ma position puis de prendre la tête au premier virage. Ensuite, j’ai disputé un premier relais assez court. Notre stratégie était un peu différente cette fois-ci. Nous voulions creuser l’écart en début de course et contrôler ensuite.
¤ Etiez-vous à fond absolu ?
Oui, c’était à la limite en début de course. Je voulais vraiment l’obtenir, cette victoire. Sur la fin, j’ai pu lever le pied car je voulais préserver un peu la mécanique.
¤ Le public vous a-t-il porté aujourd’hui ?
Je le crois. A chaque fois que je sortais des stands devant la Ferrari et que le public réalisait que j’étais en tête, c’était de la folie dans les tribunes. Je voyais les drapeaux s’agiter, les gens se lever. Inoubliable. Beaucoup des moments vécus de week-end resteront gravés dans ma mémoire.