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- Aujourd'hui, 2 interviews de Fernando Alonso -
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Fernando, vous n’avez jamais vraiment eu de chance à Monza…
Je sais ! J’ai couru ici à trois reprises, mais je n’ai vu l’arrivée qu’une seule fois… en huitième position. Cependant, je n’ai jamais connu de course claire, sans problème, et dans le passé nous n’avons jamais été vraiment compétitifs côté moteur.
Les McLaren seront-elles une nouvelle fois les monoplaces les plus rapides ?
Je pense, et c’est une donnée avec laquelle il nous faut composer. Notre stratégie est de mettre la pression sur elles : si nous ne le faisons pas, ce sera trop simple. McLaren pourrait alors décider de limiter les tours moteur et de protéger leurs voitures. Nous essaierons donc de leur mettre la pression maximale, de les pousser à la faute.
Vos rivaux sont plus rapides : cela vous rend-il nerveux en pensant au titre ?
Je reste très confiant, mais nous savons que ce sera difficile. OK, nous ne sommes pas les plus rapides en ce moment, mais nous devons terminer les cinq dernières courses de la saison. Nous nous y parvenons, je pense que nous avons la vélocité pour remporter le championnat.
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Les McLaren-Mercedes sont plus rapides que les Renault, pensez-vous que vous pourrez combler votre retard d'ici la fin de saison dans ce domaine?
Le développement de notre voiture est à la limite. Nous étions plus rapides et nous avons fait de notre mieux en début de championnat, mais depuis Imola (Grand Prix de Saint-Marin, 4e épreuve de l'année, ndlr), les McLaren sont plus rapides. Alors nous devons adapter notre stratégie pour les battre. En Turquie, nous étions plus lents, mais notre stratégie agressive nous a permis de bien terminer. Depuis, nous nous sommes un peu améliorés.
Allez-vous vous contenter de gérer les courses, compter le nombre de points qu'il vous faut pour vous assurer du titre?
Nous pouvons encore gagner des courses, car pour gagner il faut beaucoup d'éléments, à commencer par le choix des pneus le vendredi. Si nous essayons de défendre, nous aurons des problèmes. Nous devons penser que nous pouvons les battre. Parfois ce sera impossible. Ca l'était en Turquie et nous nous contentions de notre troisième place, pour finalement terminer deuxièmes grâce à Juan Pablo (Montoya). De toutes les façons, ni Kimi (Raikkonen), ni moi ne finirons toutes les cinq courses qu'il reste car il est très difficile de terminer cinq courses d'affilée. Donc nous devons faire de notre mieux chaque week-end et lors des deux dernières courses nous commencerons à compter à quelle place nous pouvons terminer.
Comment estimez-vous vos chances à Monza?
Je n'ai jamais fait mieux que 8e ici, mais je n'ai jamais eu une monoplace aussi compétitive que cette année. Les McLaren sont plus rapides que nous depuis Imola, donc le fait qu'elles l'aient été ici en essais privés n'est pas une surprise. Mais comme Monza est un circuit très spécial, où le freinage et la traction, deux points forts de la Renault, sont les clés d'un bon résultat, nous sommes confiants. Ici, nous pouvons être plus proches des McLaren-Mercedes. Nous verrons de combien.
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