>>> Les McLaren ont été très performantes en Turquie. Cela vous inquiète-t-il ?
Les McLaren sont très rapides, c'est sûr, mais Monza ne ressemble à aucun autre circuit. Donc nous sommes confiants. Tout au long de la saison, nous avons été rapides en ligne droite et cela fait partie des choses qui comptent ici. Cette course devrait bien nous réussir.
>>> Quelles sensations ce circuit de Monza procure-t-il ?
C'est un circuit légendaire, qui occupe une place importante dans l'histoire de la F1. Une victoire aurait une saveur toute particulière. C'est là que l'on enregistre la vitesse moyenne la plus élevée du championnat, donc les sensations pour nous, pilotes, sont uniques. J'aime ce mélange de vitesse et de risque.
>>> Dans quelle mesure faut-il adapter la voiture ?
Il faut un réglage très particulier. D'ailleurs, l'équipe construit de nouvelles pièces spécialement pour ce GP. Il est atypique d'un point de vue aérodynamique car nous embarquons peu d'appuis. Et puis, il faut disposer d’une bonne adhérence dans les virages, que nous obtenons grâce à l'équilibre mécanique et aux pneumatiques. Mais les gommes sont susceptibles de refroidir dans les lignes droites, ce qui rend l'adhérence parfois précaire dans les virages. Michelin assimile parfaitement ce défi ; ils ont été extraordinaires cette saison.
>>> Un mot sur les classements…
La situation est la même qu'avant la Turquie. Tant que nous finissons les courses, tout va bien. Si nous sommes performants et que nous pouvons monter sur le podium, alors mon avantage devrait suffire. Notre avance nous permet encore de commettre quelques faux pas sans perdre la première place. Les McLaren ont la pression car elles doivent faire un sans-faute jusqu'à la Chine. Si ce n'est pas le cas, nous serons là pour les sanctionner.