Siffler en travaillant, même en gagnant !

Il y a 3 ans, Flavio Briatore a prédit qu’Alonso avait ce quelque chose sur la piste qui pouvait le faire devenir champion du monde. Il ne pouvait pas avoir plus raison ! Cette saison a rentabilisé son investissement sur l’Espagnol, qui émerge comme un serieux prétendant au titre. Entretien avec un champion…

__ __ __

Flavio est très expérimenté pour s’occuper des jeunes pilotes, pour attirer l’attention des médias sur lui plutôt que sur eux, qui auraient pu être placés beaucoup trop vite sous le feu des projecteurs. Jusqu’à quel point le fait d’avoir quelqu’un comme lui sur qui s’appuyer vous a-t-il aidé dans votre développement ?

Flavio est un homme très intelligent. Il sait qu’un jeune pilote avec du potentiel a besoin de temps pour se développer et trouver sa place. Mais il sait aussi être un patron d’écurie exigeant, qui vous pousse aux bouts de vos limites, qui demande le maximum.



Flavio a dit récemment que un de ses plus grands talents pour dénicher les futurs champions était de les avoir au plus bas prix possible. C’est vrai dans votre cas ?

Comme je l’ai dit, Flavio est un homme très intelligent…



Revenons à la course. Est ce que vous vous attendiez à être premier du classement à la mi-saison ?

Non, pour dire vrai, pas du tout. Nous savions que la voiture était bonne, mais mener le championnat, même les deux championnats était un rêve très lointain pour moi et pour l’équipe !



La voiture de cette année semble beaucoup plus rapide que celle de l’année dernière...

Oui, c’est une bien meilleure voiture. Ce n’est pas comme les années d’avant où nous avions un très bon châssis mais un manque de puissance dans le moteur. Cette année la voiture est plus équilibrée. Sur les circuits où nous manquons de puissance motrice, nous pouvons compenser avec le châssis, et vice et versa, quand le chassis est trop faible et que le moteur compense.




D’après vous, combien de victoires sont nécessaires pour remporter le titre cette année ?

Cela dépend de ce que les autres font ! Si mes concurrents directs ne finissent pas les courses, terminer à la 3ème ou 4ème position est suffisant. Mais si, par exemple, Kimi et maintenant Michael commencent à marquer des points et à remporter des courses, il sera nécessaire de gagner. Et j’aime gagner des courses !



Le déroulement inhabituel du GP des USA n’a pas seulement montré à quel point la F1 peut être imprévisible, mais a aussi conduit à une lutte à trois pour le titre. Est-ce que Indy a préparé la route pour un nouveau titre de champion ?

Premièrement, je voudrais dire que je suis vraiment désolé de la déception des fans, mais la sécurité doit être une priorité. Bien sur, j’étais déçu de ne pas courir et ce n’est pas facile de voir vos adversaires avoir une victoire si facile. Pour toutes les autres courses, on a du se battre dur pour la victoire alors que celle de dimanche tombe comme un cadeau du ciel. Mais dans un peu plus d’une semaine, je défendrai de nouveau ma position au championnat et nous nous battrons sur la piste et nous en réunion !




Si vous gagnez le championnat cette année, est ce que cela changera l’avenir que vous aviez envisagé en F1 ?

Non, mais si je gagne cette année, ce sera beaucoup plus tôt que ce que j’avais pensé ! Avant d’arriver en F1, je pensais qu’avoir une bonne voiture serait suffisant pour être le champion du monde. Maintenant, je sais qu’il y plein d’autres facteurs qui rentrent en comptent pour gagner, et même au début de la saison, je ne pensais pas que nous étions déjà champions. Honnêtement, si nous gagnons cette année, ça sera une très grosse surprise !




On dit de vous que vous êtes une personne très superstitieuse, avec vos propres manies avant de commencer une course. Est-ce vrai ?

Oui, avant chaque course, je chante avec mon manager dans l’endroit pour les pilotes. Au Canada, on ne l’a pas fait... Peut-être que c’est pour ça que ça n’a pas été une bonne course pour moi !

* Le Grand Prix de France marquera la mi-saison 2005. C’est l’occasion de faire un premier bilan chiffré. Celui-ci est plutôt flatteur ! *

¤ Fernando clarifie la situation ¤


Fernando a declaré à Cadana Ser : "Michelin a fait une gaffe, et toutes les équipes équipées de Michelin ont fait, par conséquent, une gaffe. C'est notre faute, c'est clair. Ferrari et Bridgestone ont fait leur travail et c'est tout."

Fernando reconnait que le premier a payé les pots cassés de toute cette histoire a été le public : "C'était très triste, sortir de la voiture sans faire un tour, le public sifflant, beaucoup venus d'Espagne.... Cela ne se fait pas."

* Nano, ainsi que toutes les équipes Michelin, étaient à Jerez pour des essais privés *

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette séance d'essais privés n'a pour but de préparer uniquement le Grand Prix de France ou celui de Grande-Bretagne, mais aussi les courses qui se dérouleront un peu plus tard cette saison, en Allemagne et en Hongrie.

A noter que l'équipe Williams rejoindra ses petites camarades en piste, dès demain.

1. J.P. Montoya - McLaren Mercedes - 1'18"207 (+0"000) - 75 tours
2. R. Zonta - Toyota - 1'18"374 (+0"167) - 87 tours
3. A. Davidson - BAR Honda - 1'18"463 (+0"256) - 114 tours
4. J. Villeneuve - Sauber Petronas - 1'18"666 (+0"459) - 61 tours
5. A. Wurz - McLaren Mercedes - 1'18"696 (+0"489) - 88 tours
6. F. Montagny - Renault - 1'18"734 (+0"527) - 92 tours
7. C. Klien - Red Bull Cosworth - 1'19"226 (+1"019) - 40 tours
8. F. Alonso - Renault - 1'19"233 (+1"026) - 83 tours
9. O. Panis - Toyota - 1'19"356 (+1"149) - 106 tours
10. D. Coulthard - Red Bull Cosworth - 1'19"592 (+1"385) - 57 tours
11. E. Bernoldi - BAR Honda - 1'19"792 (+1"585) - 63 tours
12. A. Carrol - BAR Honda - 1'22"448 (+4"241) - 26 tours

HuM... ReTenez mOi, reTenez mOi je vOus en supplie !! LOL !!!