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12/12/2005 15:52
Le nouveau champion du monde a pu mettre la main sur le trophée officiel lors de la soirée de remise des prix de la FIA vendredi. Il raconte.
Bonjour à tous,
Jeudi dernier, j’étais en Floride, pour quelques jours de détente. T-shirt et short étaient de rigueur, j’ai pu aller à Disneyworld... Mais le lendemain soir, c’était un autre monde ! Il fallait mettre le smoking, destination le Sporting d’Eté de Monaco. Je suis arrivé vers 20h15 en compagnie de Luis, mon manager. Quelques photographes m’attendaient et les flashes ont commencé à crépiter. Je dois avouer qu’ils ne m’avaient pas manqué… !
Premier rendez-vous : nous avons été conduits vers le salon des VIP. J’ai profité de cette demi-heure pour discuter avec ceux que je n’avais pas vus depuis un bon moment. J’ai passé un moment sympa avec Michael ; nous avons parlé vacances, famille, bref tout sauf Formule 1 ! J’ai vu Flavio aussi, nous avons fait le point sur 2006 et l’avancement de la nouvelle voiture.
Lorsque la remise des prix a débuté, après le dîner, j’ai senti mon cœur accélérer d’un coup. Je savais que la F1 serait la dernière catégorie récompensée, et chaque remise de prix me rapprochait un peu plus du grand moment. Karting, Dragsters, Camions, Rallye… chacun a reçu son trophée. Voir les jeunes du kart recevoir leurs trophées m’a fait penser à mon parcours personnel : 20 ans de travail, qui arrivait à son aboutissement ce soir.
Puis un assistant est venu me chercher discrètement. Flavio et moi avons alors pris place sur la scène, derrière le rideau. Pendant ce temps, les invités regardaient un film qui récapitulait la saison de F1. J’ai pu en apercevoir un morceau : cela m’a donné la chair de poule. Je n’ai pas souvent l’occasion de regarder les Grands Prix de l’extérieur du cockpit !
Ensuite, tout s’est passé rapidement. Kimi et Michael ont été appelés sur la scène. Ils ont reçu les prix alloués aux 2ème et 3ème pilotes du championnat. Le rideau s’est alors ouvert. Pendant deux ou trois minutes, des images de notre saison ont été projetées sur un écran géant, sur fond sonore de flamenco. Puis celui-ci est tombé et nous a découverts, Flavio et moi. La lumière m’a aveuglé. La salle a applaudi. Et, enfin, je l’ai vu arriver : un magnifique trophée, brillant de mille feux. Celui du champion du monde. J’ai tendu les bras. Je l’ai touché. Enfin il était à moi : je réalisais définitivement mon rêve. Flavio, de son côté, en faisait de même. Nous nous sommes regardés : son regard brillait autant que le mien.
Il me sera impossible d’oublier cette soirée. Pendant tous les instants qui ont suivi, je ne me suis pas séparé du trophée. Je le regardais, je le trouvais beau. J’ai pensé à tous mes co-équipiers à Enstone et à Viry, qui avaient passé la journée ensemble à fêter ce championnat : je ne pouvais pas être parmi eux, mais je leur pensais et je les ai remerciés une nouvelle fois. J’ai pris un moment pour réaliser ce qui venait de m’arriver mais n’ai toujours pas vraiment réussi à digérer ce qui m’arrive. Je suis officiellement champion du monde…
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10/12/2005 09:33
Alors la je suis en train de me marrer toute seule (ca m'arrive souvent !!!), mais j'ai relu quelques articles de mon blog, dont un qui date du 21 janvier 2005, et ou je parle d'Alonso :
" Bon, sinon coté résultat, il n'a que fait 58 tours, hier a Valence, et a svt été interrompu par kelke probleme technik!Mais jsuis sure kil va bardé en 2005!!!!!!!!
FERNANDO EN FORCE!!!!!!!!!!!!!!!!!!! "
Et ba je croyais pas si bien dire !! hehe !!!
FERNANDO CHAMPION DU MONDE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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07/12/2005 14:42
Depuis qu’il a raflé le titre pour Renault en Chine, le jeune champion a profité de son succès. Il évoque ces deux derniers mois et son état d’esprit avant 2006.
* Fernando, vous avez discret depuis Shanghai. Comment allez-vous ? Très bien, merci. J’ai passé quelques semaines agréables ! J’ai pris du bon temps avec ma famille et mes amis, j’ai repassé dans ma tête les bons moments de la saison 2005. C’est la bonne période pour en profiter, parce que le temps risque de manquer den le futur.
* Quel est votre meilleur souvenir de la saison ? Il y en a tellement… Je pense que le dimanche du Brésil restera le jour de ma vie. La Chine a été un moment spécial également. Le Grand Prix de France, la course à domicile de Renault, gagner devant des milliers de fans… tout cela est inoubliable.
* Revenons au Brésil. A quoi pensiez-vous pendant le dernier tour ? Je pensais surtout à mes pneumatiques ! Ils étaient à la limite, et je demandais sans cesse à mon ingénieur, Rod, si Michael Schumacher était loin derrière. Je ne voulais pas perdre une place dans les derniers mètres de course ! Puis, enfin, j’ai vu le dernier virage…
* La première chose que vous avez faite a été de remercier vous ingénieurs. C’était important pour vous ? C’était fondamental. Si j’ai pu réaliser mon rêve cette année, c’est parce que des centaines de personnes ont travaillé sans relâche en coulisses. Tout le monde a donné ce petit quelque chose en plus qui fait la différence. Je leur ai donc dit à la radio, immédiatement : « Nous sommes tous champions. ». C’était sincère.
* Votre saison a été un peu étrange : courses agressives en début de parcours, puis prudence pendant l’été. Etait-ce difficile à gérer ? Honnêtement ? Oui. Il fallait penser à la couronne. J’aurais pu prendre des risques et essayer de gagner chacune des courses, mais je devais me concentrer sur le plus important. Nous avons pris un bon départ, puis nous avons contrôlé notre performance pendant l’été.
* Concrètement, comment cette approche prudente se manifestait-elle ? Nous gérions les situations différemment. Avec Montoya, à Silverstone puis au Brésil, j’ai décidé de ne pas me battre et de le laisser passer parce que je pensais au championnat. Je me suis comporté différemment au Japon et en Chine !
* Votre dépassement sur M. Schumacher au Japon a-t-il été votre meilleure manœuvre de l’année ? C’est sûr. C’était prendre un gros risque. Un trop gros risque, en fait. Mais j’y ai pris tellement de plaisir…
* Puis, en Chine, vous avez bénéficié d’un surcroît de performance… C’était super, parce que nous avons gagné en battant les McLaren à la régulière, et parce que nous avons répondu présent au moment où il le fallait. Auparavant, nos rivaux étaient devant nous car nous étions sur la défensive. Lorsque nous avons décidé de prendre davantage de risques côté châssis et moteur, nous avons pu montrer que nos performances étaient similaires.
* Depuis la fin de la saison, certains ont insinué que vous n’étiez peut-être pas le meilleur pilote. Cela vous a-t-il affecté ? Je pense que c’est normal. Il y a toujours quelqu’un pour dire cela à la fin d’un championnat. Lorsque Hakkinen a gagné avec McLaren, les gens disaient que Schumacher était le meilleur mais qu’il n’avait pas la bonne voiture. C’était pareil au début des années quatre-vingt-dix : les Williams dominaient et on disait que Senna aurait été le meilleur au volant de cette machine. C’est une combinaison de plusieurs facteurs : il faut être là au bon moment, dans la bonne voiture. Cette année, la bonne voiture était une Renault et le bon pilote, c’était moi.
* De quoi seront faites les prochaines semaines ? J’effectuerai une journée d’essais la semaine prochaine en Espagne afin de me faire une idée de la puissance développée par un moteur version 2006, puis je reprends avec la nouvelle voiture en janvier. Rien n'est acquis parce que toutes les équipes repartent de zéro, mais je pense que nous serons bien préparés.
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01/12/2005 14:03
Ca y est, je le sais enfin, Alonso est elu homme de l'année !!!! OUF !!!! Apres avoir lu que Kimi avait été élu meilleur pilote de l'année, je me disais qu'il n'y avait pas de justice, mais en fin de compte, je suis rassurée !!!
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28/11/2005 19:27
Il suffit que je parle de lui sur mon blog pour avoir des news ! Hehe !
Le voici à un match de foot ou il a donné le coup d'envoi !
Et il recevra tres bientot sa coupe de champion du monde de F1
*** ALONSO ***
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