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AlONsO
29/08/2005 16:48
Le leader du championnat est confiant de pouvoir maintenir son avantage contre de puissants adversaires à Monza.
>>> Les McLaren ont été très performantes en Turquie. Cela vous inquiète-t-il ? Les McLaren sont très rapides, c'est sûr, mais Monza ne ressemble à aucun autre circuit. Donc nous sommes confiants. Tout au long de la saison, nous avons été rapides en ligne droite et cela fait partie des choses qui comptent ici. Cette course devrait bien nous réussir.
>>> Quelles sensations ce circuit de Monza procure-t-il ? C'est un circuit légendaire, qui occupe une place importante dans l'histoire de la F1. Une victoire aurait une saveur toute particulière. C'est là que l'on enregistre la vitesse moyenne la plus élevée du championnat, donc les sensations pour nous, pilotes, sont uniques. J'aime ce mélange de vitesse et de risque.
>>> Dans quelle mesure faut-il adapter la voiture ? Il faut un réglage très particulier. D'ailleurs, l'équipe construit de nouvelles pièces spécialement pour ce GP. Il est atypique d'un point de vue aérodynamique car nous embarquons peu d'appuis. Et puis, il faut disposer d’une bonne adhérence dans les virages, que nous obtenons grâce à l'équilibre mécanique et aux pneumatiques. Mais les gommes sont susceptibles de refroidir dans les lignes droites, ce qui rend l'adhérence parfois précaire dans les virages. Michelin assimile parfaitement ce défi ; ils ont été extraordinaires cette saison.
>>> Un mot sur les classements… La situation est la même qu'avant la Turquie. Tant que nous finissons les courses, tout va bien. Si nous sommes performants et que nous pouvons monter sur le podium, alors mon avantage devrait suffire. Notre avance nous permet encore de commettre quelques faux pas sans perdre la première place. Les McLaren ont la pression car elles doivent faire un sans-faute jusqu'à la Chine. Si ce n'est pas le cas, nous serons là pour les sanctionner.
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ReNauLt In MoScoW
29/08/2005 16:42
XX Dans le cœur de la capitale russe, les pilotes du Mild Seven Renault F1 Team Fernando Alonso et Giancarlo Fisichella ont effectué une démonstration de F1 hier sur un circuit spécialement construit pour l’occasion. Les spectateurs, dont le nombre est estimé à 100,000, se sont rassemblés sous les mures du Kremlin pour voir les leaders du championnat 2005 en action.
XX Le Grand Prix Mild Seven Renault F1 Team a commencé sur le fleuve Moskva, avec un spectacle d’aquabike réalisé par le champion russe de la discipline. Puis l’attention s’est portée sur la piste. Le pilote de rallye légendaire Jean Ragnotti a salué la foule depuis sa Mégane Trophy et depuis sa Clio RS, avant que les pilotes de F1 ne prennent le volant de Mégane Trophies spécialement préparées pour faire vibrer les spectateurs.
XX L’après-midi s’est terminé avec l’événement principal, la démonstration de F1. La foule, qui s’était rassemblée depuis la matinée, a été comblée par le son du moteur V10 tandis que Fernando et Giancarlo réalisaient cinq tours chacun sur ce circuit établi en centre ville. La R24 de la saison dernière a rapproché le public moscovite de la F1.
XX Fernando Alonso était ravi de sa journée. « J’ai adoré revenir à Moscou. C’est une ville fantastique. C’était incroyable de voir combien de personnes s’étaient massées autour du circuit. Les gens ici sont passionnés de Formule Un et je suis content d’avoir pu leur offrir un grand spectacle. »
XX Giancarlo Fisichella a été lui aussi impressionné par sa visite, la première à Moscou : « C’était ma première visite à Moscou, et j’ai été tellement impressionné… Nous avons vu la Place Rouge… et découvrir le Kremlin depuis le cockpit d’une voiture de F1 est plutôt inhabituel ! J’espère revenir prochainement. »
XX Le Grand Prix Mild Seven Renault F1 Team a été le deuxième événement d’envergure de F1 organisé en Russie. Le premier, en octobre 2003, avait été également organisé par le Mild Seven Renault F1 Team près de l’Université d’Etat de Moscou et avait attiré près de 50,000 spectateurs. Jusqu’à présent, le Mild Seven Renault F1 Team a été la seule équipe à faire rouler une véritable monoplace de F1 en Russie.
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AlONsO
18/08/2005 13:39
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Et oui, je n'ai pas oublier Nano !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Et justement, je revis, la Formule 1, ca recommence !!!!!!!!!!!!!! En turquie, à Istanbul !
Apres ce mois de juillet tres mouvementé ( Nano a fini 1er - 2eme - 1er - 11eme ) et une treve estivale, Nano est de retour plus motivé que jamais !!
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Interview :
Le leader du championnat retrouve Istanbul pour la deuxième fois - et il a hâte de courir sur le nouveau tracé d'Istanbul !
__ Fernando, un mot pour décrire Istanbul ? En un seul mot ? C'est difficile... Je dirais peut-être… fantastique !
__ Votre première visite vous a comblé, visiblement... En effet. Lors d'une démonstration de notre F1 en plein centre-ville au mois de mai, j'ai pu rouler dans les rues, tout près du public. C'était une expérience formidable !
__ A quoi ressemble la ville ? C'est très varié. Il y a énormément de choses à voir et j'ai vraiment hâte d'y retourner. On comprend d'emblée que c'est un mélange de cultures, que l'on se trouve à la frontière entre l'Europe et l'Asie, ce qui signifie qu'il y a énormément de choses à découvrir. J'ai visité la Mosquée Bleue et d'autres sites de la ville, mais le meilleur c'était de faire cette démonstration dans le vieil hippodrome. Cet endroit a accueilli des courses il y a des centaines d'années et, aujourd'hui, la Formule 1 y a entamé une nouvelle ère. C'était vraiment sympa.
__ La Turquie est un jeune pays de Formule 1. Comment les fans ont-ils réagi ? C'était incroyable. Je pense qu'il y avait près de 30 000 personnes pour assister à la démo, ce qui en dit long sur leur passion pour la F1 !
__ S'agissait-il de connaisseurs ou de gens qui découvraient la discipline ? Un peu des deux. Certaines personnes s'y connaissaient vraiment et d'autres étaient venues pour découvrir, mais tout le monde était ravi de voir la voiture et l'équipe. C'était génial d'y aller avant la course, parce que pendant un week-end de Grand Prix, nous n'avons que très peu de temps pour aller à la rencontre des fans. C'est donc au cours de ces manifestations que nous avons le temps de discuter avec les supporters, qui étaient tous ouverts et très chaleureux. J'espère que le public mettra une bonne ambiance pendant la course.
__ Vous débarquez en Turquie en leader du championnat. Cela change-t-il quelque chose ? Non, pas pour moi : je prends les courses l'une après l'autre et j'évacue tout le reste. Cependant, c'est agréable d'arriver en Turquie dans cette position, car cela signifie que nous sommes forts et que nous avons une chance de réaliser un bon résultat pour la première course de l'histoire à Istanbul.
__ A quoi cela tiendra-t-il ? Je pense que les températures seront très élevées. La gestion des pneus sera donc la priorité n°1. Comme il y a beaucoup de virages lents, les pneus arrière travaillent beaucoup en sortie. Les freins devraient également être mis à rude épreuve, tout comme les pilotes d'ailleurs. Quand la température est très élevée, nous pouvons perdre jusqu'à trois kilos par le biais de la transpiration. Il faudra donc arriver en pleine forme physique et parfaire les réglages de la voiture pour affronter la course dans les conditions optimales.
__ Êtes-vous inquiet après les résultats enregistrés en Hongrie ? Franchement, non. Nous avons été surpris par les problèmes rencontrés en Hongrie mais néanmoins, je pense que sans les incidents que j’ai eus, nous aurions pu réussir une bonne performance. Bon, évidemment, cela ne sert à rien d'épiloguer car nous n'avons récolté aucun point, ce qui nous oblige à en marquer en Turquie. Mais notre monoplace demeure compétitive et l'équipe est très motivée. Cette trêve m'a fait du bien : je suis prêt à affronter la dernière ligne droite de la saison. Nous sommes en tête des deux championnats, les conditions sont on ne peut plus favorables pour nous.
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FerNanDo eN PriVé : 2eme ParTiE
12/07/2005 13:12
__ Davantage de confidences de la part du leader du championnat sur son style et sur la vie en dehors des circuits. __
~> Vous dites souvent que vous êtes le même pilote que quand vous étiez chez Minardi, que vous avez la même approche. Avez-vous remarqué des changements dans votre entourage ? Au sein de l'équipe ? Bien sûr. J'ai beaucoup évolué depuis que j'ai rejoint Renault, et pas seulement dans le pilotage. L'équipe a changé autant que moi. Tout le monde a toujours été très professionnel, mais maintenant, on sent les mécaniciens et les ingénieurs encore plus impliqués. Ils sont tous très compétitifs dans leur domaine. Les objectifs ne sont plus les mêmes. Nous ne nous alignons plus pour finir les courses mais pour monter sur le podium. Nous abordons les courses avec l'objectif de les gagner. Cela change un peu la donne.
~> Quel est le rôle du pilote au sein de l'équipe ? Avant tout, il faut dire que notre travail est ultra simple : on doit monter dans la voiture et aller le plus vite possible. Mais ça ne s'arrête pas là. Je n'irai pas jusqu'à vous dire que je raffole de toutes les réunions techniques, mais je comprends leur importance. On se rencontre pour tenter de résoudre des problèmes et pour éviter qu'ils ne réapparaissent. Ainsi, nous pouvons aborder les épreuves en nous concentrant uniquement sur la course : c’est là le plus important. Par ailleurs, les pilotes sont impliqués dans le développement de la monoplace. Si nous demandons plus d'adhérence à l'avant ou plus de performance au freinage, l'équipe se met à travailler à 100 % dessus. Je pense que nous avons un rôle très important à jouer.
~> De ces debriefings, ce qui filtre souvent c'est que vous avez un style unique, une approche très agressive. Est-ce délibéré ? Ce n'est pas quelque chose que je fais exprès, mais c'est ce qui ressort de la télémétrie. Je pense que c'est aussi ma façon de m'adapter à notre voiture, parce que quand j'étais chez Minardi et lors des tests chez Jaguar, je ne pilotais pas comme cela. Mon style me permet aujourd'hui de contrôler plus facilement les sous-virages. Je rentre donc dans le virage plus tard que d’autres pilotes, et de manière très agressive. Ensuite, je procède par petits ajustements successifs après la corde, et je recherche le meilleur équilibre pour sortir le plus vite possible. Tout le monde a son propre style et, en ce moment, je pilote comme ça. Mais tout peut changer très vite, la voiture n'est pas la même d'un tour sur le suivant, les temps de réaction et les conditions évoluent en permanence. En plus, je ne pense pas que le style soit capital : ce qui compte c'est de savoir s'adapter aux changements de la voiture sur toute la durée d'une course.
~> Loin des circuits, votre nom est sur toutes les lèvres. Qu'est-ce que cela vous inspire ? Je trouve cela toujours aussi bizarre d'être connu et de voir les gens s'intéresser à moi, mais je pense qu'on peut toujours se servir de cette célébrité à bon escient. Nous avons déjà lancé quelques projets en Espagne, avec l'UNICEF par exemple, et j'espère que je pourrai en faire plus prochainement. Si mon nom et mon statut peuvent contribuer à aider les gens, je serai ravi et très fier de m'en servir.
~> On a souvent coutume de vous définir comme un compétiteur né. D'où cela vous vient-il ? Je ne sais pas, j'ai toujours été comme ça. Même quand j'avais quatre ou cinq ans, j'aimais courir contre ma mère, ma soeur ou contre la première personne que je croisais dans la rue. J'ai toujours aimé jouer à des jeux, parce que j'aime la compétition. Même tout petit, j’avais cette ambition de gagner.
~> Pour terminer, une petite question concernant votre passion pour la magie. Pouvez-vous nous en parler ? C'est mon grand-père qui m'a transmis cette passion. Quand j'étais petit, il me montrait comment faire des tours avec des cartes et cela me fascinait. J'aime les tours les plus simples, qui sont souvent les plus spectaculaires. Quand j'ai un peu de temps libre, je les travaille un peu. Pour réussir, il faut connaître deux ou trois ficelles : savoir détourner l'attention des gens, préparer parfaitement le tour et bien se concentrer… Un peu comme la Formule 1, finalement…
__ PiC : Au Canada, l'année derniere, avec sa soeur.__
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FerNanDo eN PriVé : 1ere PaRtiE
12/07/2005 12:51
__ Le leader du championnat du monde de F1 évoque sa saison. Voici le premier volet d'une interview en deux parties. __
~> Tout d'abord, Fernando, vous avez terminé la course d'hier en deuxième position : quels sont vos plans pour la semaine à venir ? Je vais rentrer à la maison et je vais me relaxer ! Nous avons eu des semaines bien remplies depuis les courses en Amérique du Nord : des essais, Goodwood, Grands Prix... L'emploi du temps promotionnel a lui aussi comporté pas mal de rendez-vous au moment de nos courses à domicile. Maintenant, je vais me reposer un peu, m'entraîner physiquement et me préparer pour les courses à venir. L'équipe d'essais sera à Jerez cette semaine. Elle a fait un super boulot depuis le début de l'année. Nous disposerons de quelques développement supplémentaires à Hockenheim. J'y arriverai frais et dispos, prêt à me battre une nouvelle fois pour le podium.
~> Nous avons passé la mi-saison et vous avez vécu une première moitié de saison extraordinaire. Quels sont vos meilleurs souvenirs, pour l'instant ? La victoire au Nürburgring, parce qu'elle est différente de toutes les autres. Je n'ai pas mené de bout en bout, je suis passé devant au bon moment, en fin de course. C'était une grande surprise, parce que j'ai vraiment dû cravacher du début à la fin…Un très grand moment d'émotion !
~> En cette seconde moitié de saison, votre succès est peut-être conditionné par la capacité de l'équipe à poursuivre le développement de la voiture. Avez-vous confiance en elle ? Pleinement. Mais, comme souvent, il va falloir attendre de voir comment les choses évoluent. Nous savons que nous n'avons pas été bons dans la dernière ligne droite de la saison 2004, mais ceci nous a permis de tirer des leçons. Aujourd'hui, nous en connaissons les raisons. Je sais que toute l'équipe est bien préparée et qu'elle travaille d'arrache-pied sur l'ensemble des développements. Et je pense que nous pouvons y arriver.
~> Après avoir dominé le championnat pendant la moitié de la saison, qu'est-ce que cela vous ferait de devoir vous incliner à la fin de l'année ? Ce serait hyper frustrant ! Mathématiquement, je sais que je serai encore en tête à la fin de la prochaine course. Il serait très dur de me faire doubler en fin d'année. Mais en même temps, je me souviens qu'en début de saison, personne ne nous voyait obtenir ces résultats là… Et puis, à 23 ans, une deuxième place, ce serait aussi un très très bon résultat. Franchement, tout dépendrait un peu du déroulement des choses : si je perdais le championnat sur des abandons, là ce serait très dur. Si c'est parce que nos rivaux nous surclassent, alors il n'y a rien à dire – c’est le sport. C'est comme ça que je vois les choses.
~> Cela fait une vingtaine d'années que vous participez à des courses. Qu'est-ce que vous adorez dans la Formule 1 ? C'est assez dur d'expliquer ce qu'on peut ressentir en tant que pilote dans le baquet. Je ne pense même pas que quelqu'un puisse comprendre s'il ne l'a jamais fait. De l'extérieur, ce qui surprend le plus les gens quand ils découvrent la F1, c'est le bruit et les freinages. Mais au volant, ce qui est vraiment impressionnant, c'est l'adhérence et les G que l'on encaisse dans les virages. En fait, à cette vitesse, on a parfois du mal à croire que la voiture va arriver à négocier le virage. Les facteurs qui interviennent dans le bon fonctionnement d'une F1 sont très nombreux, mais parfois, il arrive d'un coup que tout marche parfaitement. Cela peut ne durer que deux tours sur tout un week-end, mais quand c'est le cas, c'est un sentiment vraiment incroyable. On a l'impression qu'il n'y a pas de limite, on se sent comme invincible.
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