~> Fernando, la course à Silverstone aura lieu à peine une semaine après le Grand Prix national de l'équipe. Qu'est-ce que cela change de courir en Angleterre ?
Franchement, pas grand-chose, parce que Silverstone est comme une seconde maison pour l'équipe ! De plus, j'habite à seulement 40 minutes du circuit, à Oxford. L'usine du team se trouve à Enstone : pour la moitié de l'équipe, le Grand Prix national, c'est celui-ci, d'où l'envie de bien figurer. En outre, Silverstone est toujours un moment fort du calendrier et à ce stade de la saison, il est crucial car nous voulons renforcer notre position au championnat.
~> Parlez-nous un peu du circuit
Il est très complexe. Le premier secteur est rapide : il comporte beaucoup de virages en 4e et en 5e vitesse. Le revêtement est un peu bosselé ce qui a tendance à réduire la visibilité depuis le baquet. La fin du tour est plus lente : on la passe en 1e et en 2e, ce qui impose des contraintes au niveau de la motricité et des pneus. Les meilleurs réglages ne sont pas faciles à trouver, car il faut une voiture qui puisse répondre à des contraintes très diverses.
~> Quelles difficultés allez-vous rencontrer au cours de ce week-end ?
En Grande-Bretagne, la première contrainte est souvent d'ordre météorologique. Le climat est rarement prévisible, en particulier à Silverstone où il y a souvent du vent. Au niveau du tracé, la clé se trouve dans la portion lente de la fin du tour. Comme nous passons beaucoup de temps dans ces virages, une monoplace performante ici peut procure un bon avantage au chronomètre. Cependant, il faut quand même disposer d'une voiture bien équilibrée à haute vitesse pour se montrer rapide dans le premier secteur, sans quoi on risque de perdre d'entrée ce qu'on gagnera plus tard sur le tour. C'est un gros challenge pour les ingénieurs et les pilotes.
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